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  • Lutte contre les nuisibles

    Lutte contre les nuisibles

    Lutte contre les nuisibles

    La prévention et le traitement contre les nuisibles reposent principalement sur trois actions : la désinfection, la désinsectisation et la dératisation.

    Lutte contre les rongeurs

    Les rongeurs s’invitent parfois zde façon intempestive sur la commune de Sainte Bazeille. La mairie fournit à ses administrés, sur demande, du poison pour rongeurs.

    Les rongeurs commensaux

    Le rat d’égout vit principalement dans les égouts et des terriers creusés dans le sous-sol à partir du réseau d’assainissement (branchements défectueux, rupture de canalisations…). Il trouve dans ce réseau à boire, à manger, la sécurité et y circule profitant du moindre défaut structurel pour remonter à la surface à proximité de nourriture accessible et moins polluée. Il peut s’infiltrer dans des interstices de 12 mm. Il ne s’installe durablement sous une maison ou dans un jardin que s’il se sent en sécurité et qu’il trouve à proximité une alimentation régulière et à boire.

    La souris grise vit plutôt à l’intérieur et niche à tous les niveaux des habitations. Elle construit son nid avec des papiers, tissus, matériaux divers, même de la laine de verre. Peut s’infiltrer dans des interstices de 6 mm. . Elle vit sur un territoire très limité et s’aventure rarement à plus de quelques mètres de son nid. Curieuse, elle a tendance à grignoter en plusieurs endroits et à diverses sources à chaque repas.

    Le nombre de rongeurs installés sur un site est directement proportionnel à la nourriture disponible.

    Rat d’égout

    Souris grise

    Conseil pour lutter contre ces rongeurs

    Les mesures suivantes sans recours aux produits chimiques sont souvent suffisantes pour éviter ou limiter leur présence à son domicile. Elles doivent être privilégiées.

    Pour qu’ils n’accèdent pas à la nourriture (rats/souris) :

    • Mettre hors d’atteinte les produits destinés à l’alimentation des hommes et des animaux.
    • Nourrir les animaux de compagnie à heures fixes puis ramasser les gamelles.
    • Ne pas nourrir les animaux errants et les pigeons (R.S.D.).
    • Mettre les ordures ménagères dans des poubelles ou containers correctement fermés.
    • Vérifier la présence des bouchons de vidange sous les containers O.M
      Attention aux composteurs qui fournissent le gite et le couvert.

    Pour limiter les cachettes et déplacements à couvert (rats/souris) :

    • Tenir propre cours et jardins et désencombrer au maximum les caves (et logements).

    Pour qu’ils ne remontent pas du réseau d’assainissement (rats) :

    • Maintenir en place et en bon état les grilles ou couvercles des regards, des descentes d’eau pluviale (espace inférieur à 1 cm.) ainsi que les siphons de sol.
    • Réparer les canalisations cassées, étancher les emboitages de tuyaux.
    • Fermer les canalisations inutilisées et poser un grillage sur le tuyau d’évent.
    • Maintenir en bon état les crapaudines en fond de gouttière.
    • Faire contrôler et réparer si besoin le réseau d’assainissement entre l’habitation et le branchement au collecteur s’il y a des trous de rats dans le sol de la cour, du jardin, de la cave.

    Pour qu’ils ne pénètrent pas dans l’habitation, ne passent pas d’une pièce à l’autre (rats/souris) :

    • Maintenir en place les grilles des vides-sanitaires et poser un grillage (maille de 1cm/1cm pour les rats et 0.5cm/0.5cm pour les souris) aux soupiraux.
    • Installer des plinthes-brosses anti-rongeurs aux bas des portes extérieures.
    • Boucher trous et fissures.
    • Colmater les passages de gaines, câbles, tuyaux dans les sols et les murs à l’aide de mastic anti-rongeurs.
    • Attention aux arbres surplombant les habitations et à la végétation grimpante.
    • Si des rats montent le longs des gouttières, y installer des troncs de cônes de 30 cm ouverts vers le bas. Le sommet doit être ajusté au diamètre de la gouttière et les côtés solidaires du mur. Ces obstacles devront être placés à une hauteur minimale de 80 cm.

    La lutte physique à l’aide de pièges adaptés et bien placés (tapettes, nasses, plaques de glu) reste efficace pour quelques individus.
    La lutte chimique est parfois nécessaire en complément des mesures prophylactiques, préventives et/ou curatives que vous aurez prises, il est alors plus prudent de faire appel à un professionnel.

    Rien ne sert de traiter (d’appâter) chez soi :

    • Si on ne recherche pas par où ils viennent et pourquoi afin d’y remédier.
    • S’il n’y a pas de trace de rongeurs (tas de crottes à plusieurs reprises, dégradations, galeries…)
    • Si on ne contrôle pas régulièrement les boites d’appâtage afin de les réapprovisionner.
    • Si on a vu passer un rat une fois.
    • Si dans un immeuble collectif, on est seul à lutter (souris).

    La lutte offensive n’est vraiment utile que dans les réseaux d’assainissement car elle permet de maintenir les colonies de rats d’égouts à un niveau acceptable.

    En téléchargement

    Lutte contre le moustique tigre et le moustique commun

    Pour enrayer la propagation du moustique, il existe qu’une action : éliminer les gîtes larvaires. C’est aux endroits où l’eau stagne que les moustiques pondent leurs œufs. Un récupérateur d’eau de pluie, un regard, un pneu, une bâche, une coupelle avec un résidu d’eau… sont les lieux privilégiés par le moustique. Sachez aussi qu’il n’aime pas les milieux naturels comme les rivières. Ses larves y sont dévorées par les poissons et autres libellules.

    Le moustique tigre s’adapte très bien aux traitements et développe des résistances. Il va désormais falloir s’adapter à sa présence et adopter les bons gestes. Le seul moyen d’éradiquer sa présence est d’éviter d’avoir chez soi des eaux stagnantes ou alors de les renouveler régulièrement, le cycle d’éclosion du moustique étant de 7 jours seulement.

    Les populations adultes de moustiques tigres disparaissent avec le froid. Seuls les œufs sont résistants aux basses températures et ils éclosent au mois d’avril.

    Les conseils

    Vider une fois par semaine

    Coupelles sous pots de fleurs ou mettre du sable
    Pots avec réserve d’eau
    Gamelles pour animaux
    Pieds de parasols
    Bâches de mobilier de jardin
    Élements décoratifs pouvant contenir de l’eau (nains de jardin…)
    Pluviomètres en plastique

    Jeter

    Encombrants & déchets de jardin
    Boîte de conserve
    Pots en verre
    Pieds de parasols
    Tout récipient inutile

    Ranger à l’abri de la pluie et/ou des irrigations

    Seaux et arrosoirs
    Outils de jardinage, brouettes
    Poubelles
    Jouets
    Pneumatiques

    Couvrir hermétiquement avec un tissu ou un voilage moustiquaire

    Récupérateurs d’eau de pluie ou cuves
    Fûts divers
    Tous réceptacles d’eau via les chéneaux de la maison
    Tuyaux d’évent des fosses vidangeables
    • Récupérateurs d’eau de pluie ou cuves
    • Fûts divers 
    • Tous réceptacles d’eau via les chéneaux de la maison ​
    • Tuyaux d’évent des fosses vidangeables

    Curer pour faciliter l’écoulement des eaux

    Siphons d’éviers, de lave-mains extérieurs, de fontaines
    Bondes d’évacuations extérieures, regards avec pièges à sable
    Rigole couvertes avec grille
    Caniveaux et drainages
    Gouttières et chéneaux

    Entretenir

    Piscine (veiller au bon dosage du chlore & au bon fonctionnement du système de filtration, les vider si inutilisées)
    Pièges à sable
    Pompes de relevage
    Regards et bornes d’arrosage
    Bassins d’agrément (mettre des poissons type « Gambusie »)

    A NOTER

    • Attention aux terrasses sous dalles où l’eau stagne souvent, aux cimetières où les réceptacles pouvant contenir de l’eau sont nombreux.
    • Assécher les caves et vides sanitaires inondés.
    • Si vous ne pouvez pas neutraliser le point d’eau propice à la prolifération des larves de moustiques, vous pouvez vous procurer dans les magasins de bricolage, jardineries ou sur Internet du Bti (larvicide d’origine biologique : Bacillus thuringiensis sérotype israelensis) ou du film silicone anti-moustiques à épandre à la surface de l’eau du gîte (1ml pour 1m2).
      Tout traitement anti-larvaire est à renouveler préventivement tous les mois de mai à fin octobre.

    Le moustique « commun »

    Il mesure de 5 à 7 mm . Il pond directement sur l’eau. Les larves se développent (7j) dans tous les points d’eau stagnante chargée en matières organiques, dès le printemps et jusqu’en automne. En ville la température de l’eau de certains gîtes (caves ou vides-sanitaires inondés, anciennes fosses vidangeables…) permet le développement des larves du moustique commun toute l’année. L’adulte vit maximum 60 jours, il se déplace peu de son lieu de naissance (~150m) Il pique le soir et la nuit à l’intérieur et à l’extérieur. C’est lui qui vous empêche de dormir.

    Le moustique Tigre

    Il est plus petit que le moustique commun. Il pond au sec à la limite de l’eau, principalement dans des micros gîtes pouvant contenir très peu d’eau. Il répartit sa ponte sur plusieurs gîtes. A la remise en eau les oeufs éclosent et les larves se développent (7j), adulte max 60j. Il se déplace peu de son lieu de naissance (~100m), On l’entend peu, il vole bas, pique plusieurs fois pour faire son repas de sang, surtout aux jambes.
    Sa piqure est douloureuse. Il pique toute la journée avec un pic d’activité le matin et en fin d’après-midi, pas la nuit et peu à l’intérieur des habitations. Dans des conditions très particulières il peut transmettre la Dengue, le Zika et le Chikungunia.

    L’élimination des larves doit être la priorité de tous. Le stade larvaire est le plus simple à cibler puisqu’il est plus facile de trouver les collections d’eau stagnante qui contiennent des larves que de localiser les gîtes de repos des adultes.

    Des pièges à CO2 ont émergé sur le marché mais servent à capturer uniquement les spécimens adultes et ne résolvent donc pas les problèmes des gîtes larvaires.

    Lutte contre le frelon asiatique

    Le frelon asiatique est plus petit que le frelon européen, avec des couleurs plus foncées hormis une bande jaune orangé sur l’abdomen. Son nid est sphérique en papier mâché, strié de beige et de brun, souvent situé dans de grands arbres, dans des bâtiments ouverts, des haies ou dans le creux d’une muraille. Il est érigé en mars-avril et abandonné en fin d’automne.

    À partir de mars, les premiers nids apparaissent (cycle de vie du frelon asiatique). Il est important qu’un nid soit détruit avant que les reines ne quittent le nid à la fin de l’été. Il doit donc être détruit avant octobre. Une fois les frelons partis, le nid n’est jamais réoccupé.

    En cas de présence d’un nid, ne procédez pas vous-même à la destruction des nids.

    D’avril à Octobre, il faut repérer les nids pour les détruire. Pour cela n’hésitez pas à nous signaler en mairie (05053.94.40.28) la moindre présence de frelons asiatiques, en cas de doutes, nous serons en mesure de vérifier.

    Lutte contre les blattes

    Les blattes germaniques sont les plus petites (adultes environ 15mm) mais les plus communes et les plus prolifiques des blattes domestiques. Les femelles portent leurs œufs dans une capsule rectangulaire. Le jour elles se regroupent dans les recoins chauds et humides sombres et cachés, dans les cuisines, salles d’eau, WC, locaux vide ordures et sortent principalement la nuit pour se nourrir. Les blattes sont omnivores avec une préférence pour les résidus alimentaires. Quand la population de blattes devient trop importante dans la cuisine, elles envahissent les autres pièces de l’appartement comme le salon et parfois les chambres si elles y trouvent de la nourriture.
    Les blattes ou leurs œufs sont introduits dans un immeuble dans des emballages divers ou dans des appareils électroménagers d’occasion. Dans un immeuble collectif, elles passent d’un appt. à l’autre par les gaines techniques ou le dessous des portes. La présence des premiers insectes n’est donc pas due à un manque de propreté ou à de la négligence. Mais si les conditions d’entretien de votre logement ne sont pas satisfaisantes les blattes prolifèreront.

    Conseil pour lutter contre les blattes germaniques

    Mesures de prévention

    • Nettoyer régulièrement le logement et particulièrement la cuisine (sous l’évier, derrière le réfrigérateur, la gazinière et les meubles) avec des produits dégraissants.
    • Laver la vaisselle et passer un coup de balai ou d’aspirateur après chaque repas et ne rien laisser de sale dans l’évier (pour ne pas permettre aux blattes de se restaurer).
    • Evacuer au plus tôt et proprement vos déchets (fermer hermétiquement la poubelle).
    • Assurez-vous de la fermeture étanche des contenants de denrées alimentaires (farine, céréales, pain…).
    • Le soir, fermer les siphons d’évacuation d’eau afin que les blattes ne puissent s’y désaltérer.
    • Boucher les trous de passage de gaines, de câbles ou de tuyaux.
    • Bien aérer le logement et supprimer les sources d’humidité (pour éviter une atmosphère chaude et humide).
    • Ne pas laisser de nourriture dans les chambres ni au salon. Le soir, ramasser la gamelle des animaux de compagnie.

    Mesures de lutte

    • Appliquer un produit spécifique dès l’apparition des premières blattes : préférer un produit de type gel appât insecticide à longue rémanence.
    • Placer des pièges à glue « spécial blattes » qui permettent de contrôler l’infestation.
    • Si le problème persiste, faire appel à un professionnel avant que l’infestation soit trop importante.


    Observations

    • Il est primordial de respecter à la lettre les instructions et recommandations fournies :
      – Avec l’insecticide si vous traitez par vous-même.
      – Par le professionnel qui intervient chez vous.
    • Pour lutter contre les blattes, l’utilisation d’insecticide doit s’accompagner des mesures de prévention citées plus haut.
    • Dans un immeuble collectif, tous les résidents doivent collaborer pour que la lutte soit efficace. Il faut aviser le propriétaire ou le syndic de la présence des blattes afin qu’ils organisent un traitement de l’ensemble des logements de l’immeuble et du local à poubelles.
    • Un seul traitement n’est pas suffisant pour les logements particulièrement infestés.
    • Il est normal d’apercevoir quelques jeunes blattes huit à quinze jours après le traitement car les produits ne détruisent pas les œufs.

    Lutte contre les puces

    Les puces de plancher, çà n’existe pas. Si vous avez des puces, ce sont principalement des puces de chats ou de chiens dont les larves se sont développées entre les lames du plancher, sur la moquette, sous les plinthes, les tapis, les meubles, le lit, partout ou les conditions favorables à leur développement sont réunies.
    Les puces adultes se nourrissent uniquement de sang et vivent presque exclusivement sur leur hôte (chat, chien, lapin, rat,..). Elles ne le quittent que s’il est défaillant ou à la faveur d’un contact prolongé avec un autre hôte. Les femelles pondent sur leur hôte, les œufs glissent du pelage et tombent au sol. Dès l’éclosion, les larves, photophobes et hygrophiles, vont se déplacer (très peu) vers les zones les plus favorables à leur survie, se nourrissant de débris organiques. 1 à 3 semaines plus tard, la larve forme une pupe dans laquelle elle va se transformer en insecte parfait, bondissant et piqueur. Celui-ci n’émergera qu’à la faveur de stimuli et notamment les vibrations.

    Conseils pour lutter contre les puces

    Mesures de prévention

    • Traiter chats et chiens régulièrement avec des produits vétérinaires réputés efficaces et laver tous les 15 jours leurs couchages.
    • Passer l’aspirateur régulièrement le long des plinthes, entre les lames du plancher, sur la moquette, sous les tapis, les meubles, le lit et partout où les chats et chiens dorment pour supprimer larves et œufs. Détruire aussitôt la poche de l’aspirateur après l’avoir noyée dans l’eau ou l’ensacher hermétiquement et la mettre directement dans une poubelle à l’extérieur de l’habitation. Traiter le tube d’aspiration.


    Mesures de lutte

    • Des aérosols à vidange totale ou des fumigènes peuvent parfois suffire s’il n’y a que quelques puces mais il est préférable de faire appel à un professionnel.
    • Avant le traitement : Passer l’aspirateur comme expliqué précédemment permettra de :
      – Supprimer un maximum de puces à tous les stades, œufs, larves, cocons et adultes.
      – Créer des vibrations pour favoriser la nymphose.
    • Traiter chats et chiens en parallèle avec des produits vétérinaires réputés efficaces.


    Observations

    • Il est primordial de respecter à la lettre les instructions et recommandations fournies :
      – Avec l’insecticide si vous traitez par vous-même.
      – Par le professionnel qui intervient chez vous.
    • Les œufs et les pupes ne sont pas détruits par l’insecticide, il est donc normal que quelques puces adultes réapparaissent quelques jours après l’opération. Si le produit utilisé est rémanent, ces puces seront contaminées mais ne mourront que plusieurs heures après (dans des conditions normales d’utilisation, le respect des préconisations et si les zones traitées n’ont pas été lavées).
    • Ré-infestation possible par les parties du bâtiment non concernées par le traitement.
    • Si des larves sont présentes dans une maison vide, elles se bloquent au stade pré-émergent (jusqu’à un an). Les jeunes adultes émergent dès la réoccupation de l’habitation et investissent aussitôt les occupants pour leur premier repas de sang.
    • Les puces adultes telles que vous les connaissez représentent moins de 5% de la population totale des puces. Le restant est présent dans votre environnement sous forme d’œufs de larves ou de pupes.